HAROUNA SEDGO

Jeunes docteurs et ATER

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  • Bureau à Paris Nanterre

    G313H

  • Axe de recherche

      Transitions, Environnement, Énergie, Institutions, Territoires

  • Thème(s)
    • Institutions
    • Afrique
2024-16

Corruption and leadership in Africa: Evidence from Burkina Faso

Harouna Sedgo

Résumé
Cette étude évalue le rôle d'un leader dans la lutte anti-corruption en Afrique. Il se concentre sur la présidence de Thomas Sankara, l’une des figures légendaires de l’Afrique contemporaine.

En utilisant la méthode de contrôle synthétique, nous concevons un contrefactuel pour le Burkina Faso appelé "Burkina Faso synthétique", basé sur la corruption avant l'arrivée au pouvoir de Sankara. La différence entre le niveau de corruption du Burkina Faso et le Burkina Faso synthétique met en évidence un effet substantiel du leadership de Thomas Sankara dans la réduction de la corruption au Burkina Faso au cours de sa présidence sur la période 1983-1987. Cet effet de réduction en 1987 représentait jusqu'à 70% du niveau de corruption de 1982 dans le pays. Ce résultat est robuste aux tests placebo.

Ce résultat met en évidence l’importance du leader dans le façonnage de la trajectoire institutionnelle des pays africains. Pour lutter contre la corruption, avoir un leader exemplaire est un remède.
Mot(s) clé(s)
Corruption; Leader; CapItaine Thomas Sankara; Méthode de Contrôle Synthetic; Burkina Faso
2021-7

Corruption and distortion of public expenditures: Evidence from Africa

Luc-Désiré Omgba, Harouna Sedgo

Résumé
Cette étude examine l'effet de la corruption sur l'arbitrage entre dépenses en capital et dépenses courantes dans un panel de 48 pays africains sur la période 2000-2016.
Sur la base des annuaires statistiques, nous compilons des données désagrégées sur les finances publiques des pays africains et nous trouvons qu'une forte prévalence de la corruption altère la composition des dépenses publiques au détriment de la part des dépenses en capital. Plus précisément, une augmentation de la corruption d'un écart-type est associée à une diminution de la proportion des dépenses en capital de 29 % à 16 %. Les résultats sont robustes à diverses spécifications et méthodes d'estimation, y compris l'approche par les effets fixes et les variables instrumentales. L'argument de soutien montre qu'il semble plus avantageux pour les bureaucrates corrompus de manipuler les dépenses publiques en faveur des dépenses courantes plutôt que des dépenses en capital. Cette dernière repose sur des procédures formelles et traçables, alors que les dépenses courantes sont connues pour être plus ouvertes à l'utilisation d'une allocation discrétionnaire.
Mot(s) clé(s)
Corruption; dépenses en capital; dépenses courantes; dépenses publiques; Afrique
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